Des filles et des frondes

Comme ça, en passant, j’ai envie de vous parler webcomic.

Pour vous prouver l’efficacité de celui-ci, sachez que sous le prétexte de “recherches”, je viens en fait de passer les deux quatre dernières heures derniers jours à relire tous les strips qui me tombaient sous la main.
Et du coup j’ai rien écrit.

girls_slingshots

Girls with Slingshots est un webcomic qui fête ses 10 ans cette année. Format strip, il étale les tranches de vie de l'(anti-)héroïne, Hazel, sa meilleure amie Jamie, son cactus parlant, McPedro, et tout un tas d’autres personnages plus ou moins délirants et attachants.
En gros pensez Friends, HIMYM et consorts, avec un peu plus de problèmes de thunes, de sextoys, d’animaux chelous et d’orientation non-hétéro.

Malgré ses 10 ans de vie, je l’ai découvert que tout récemment, sur le conseil de Mr. C, qui le lisait depuis un moment. J’avais besoin de lire quelque chose de chouette, de cool, pour contrebalancer les 10 minutes d’indignation quotidienne des milliers de gens que je lis déjà sur le net. Dix minutes par gens, ça fait un paquet de minutes et un paquet d’ulcères nerveux dans mon futur.
Au tiercé des webcomics à titres mensongers, j’aurais pu essayer de lire “Something Positive” (spoiler alert=it’s not), mais heureusement j’ai lu « Girls with slingshots » (spoiler alert=no slingshots involved). Légèrement moins déprimant.

Pourquoi j’ai accroché, et pourquoi je l’aime d’amour :
J’ai accroché parce que c’est drôle, c’est frais, les personnages sont chouettes,… Graphiquement, ça commence pas mal, en noir et blanc. Le dessin devient de plus en plus fluide et le webcomic passe même entièrement en couleur au bout de quelques années. J’apprécie beaucoup plus le dessin de maintenant, que je trouve plus adapté au format, mais le début reste très correct.
Je l’aime d’amour parce que c’est POSITIF. Je sais, je me répète. Disons, dans le sens où il y a pas de jugement. C’est sex-positive, body-positive, la même attention est apportée aux relations d’un couple hétéro-ascendant-geek, d’une fille dom cherchant l’âme-sub (Clarice <3) ou d’un couple libre whatever/asexuel. Y a des tas de petits travers épinglés dans lesquels il est facile de se retrouver (même si des fois, c’est pas très agréable de s’en rendre compte). Y a tout un côté complètement surréaliste et super drôle, avec les animaux de compagnie par exemple : le cactus qui parle, sa moustache, le chat de Hazel et sa descendance,… (mais aussi avec de terribles maladies, comme la Loonius Toonitis. Tragique.)
Bien sûr des fois y a des trucs pas cool, y a des trucs tristes. Mais en général, c’est juste chouette. Ça me fait rire fort, ou sourire, ou pousser des petits cris quand c’est vraiment trop adorable. (squee.)
En fait, c’est sain. Je dis pas que c’est le monde merveilleux des petits poneys, mais quand ça va pas, les persos en parlent. Ils cherchent à faire mieux. Ils cherchent à comprendre. (bon et sinon il y a Hazel.)
Lire GWS, ça aide en cas de mauvaise humeur, de mauvaise journée, de PMS, ou juste quand on est désœuvré. (attention, vous risquez de tomber dans un vortex temporel et je décline toute responsabilité)

Pour vous dire, j’ai même désactivé Adblock sur le site, et j’ai les albums dans ma bibliothèque.

C’est en anglais uniquement par contre. Mais au pire, ça vous fera apprendre plein de mots très utiles. 😀 (et l’importance de la grammaire aussi)
Bref. C’est drôle, c’est cool, lisez-le. (je suis très très forte pour donner envie aux gens de découvrir les trucs, je sais pas si vous avez remarqué.)

Pour commencer à lire, suivez le cactus/lapin blanc. (cliquez, quoi.)

Pour commencer à lire, suivez le cactus/lapin blanc. (cliquez, quoi.)

 

Pour ceux qui voudraient le lire en société/au boulot: les planches sont normalement SFW, les dialogues… not so much. (j’ai mis du très gentil dans les liens de l’article, mais à d’autres moments, ça envoie du lourd. Vous êtes prévenus.)

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