(je sais pas ce que c’est qu’une torze, donc je décrète que c’est un truc positif, genre une petite belette mignonne.)
Pas de post la semaine dernière, pour cause de vacances. (de « staycation », en l’occurrence : les vacances que tu prends pour rester chez toi) Lire la suite
Ce matin, je suis d’une humeur de Grinch.
Samedi dernier, je suis allée à la fête de Noël du club des z’épouses. Déjà, je demande qu’on salue mon courage, parce que c’était DEHORS.
Y a eu un échange de cadeaux appelé le White Elephant truc (page wiki), dont le créateur mériterait l’arrachage d’ongles à la pince sans anesthésie. (« lol ce serait trop drôle de faire un truc où on peut voler les cadeaux comme des bâtards quand on préfère le cadeau de quelqu’un d’autre. Et puis on devrait trop faire ça entre gens qui se connaissent à peine, l’ambiance sera géniale. »<- Personne, jamais.) (et bien évidemment, y a toujours le fils de chacal qui se ramène avec le « cadeau » moisi acheté en cata juste avant. Cette fois, c’était une paire de spatules en plastique. Devinez qui en est l’heureuse propriétaire.) Lire la suite
Après plusieurs jours de maux de tête, de froid, de mauvais sommeil, et de crises de larmes en mangeant de la pizza (un jour je ferai un article sur les PMS, ce surkiffage féminin), bref de berk généralisé, je dois reprendre une vie normale, faite de boulot, de sorties, de deadlines et de… posts de blog.
Mais on va commencer choupi-gentil-cocon-de-douceur, pasque des fois, c’est nécessaire.
La recette d’aujourd’hui est de ma copine Lisa, qui est anglaise, parle beaucoup, a des mèches des fois roses, des fois bleues, aime le 9e Docteur, et qui fait de la sacrément bonne comfort food. Cf z’ici. Lire la suite
Jeudi dernier, c’était Thanksgiving. La première année, on a eu un invité courageux avec qui j’ai passé la journée à cuisiner, et à jouer au jeu des 7 différences entre mayonnaises américaine et française.
La deuxième année, on était que tous les deux avec Mr C, et j’avais tenté le repas sans la dinde : la plus petite du magasin nourrit à elle seule une famille de 10 personnes, donc même avec l’estomac Doraemon-esque de Mr C, je me suis dit que ce serait trop. Mais j’ai regretté.
Cette année… C’est peut être notre dernière année au pays des glous-glous et de la cranberry sauce. Donc j’ai voulu faire les choses bien. Je voulais une dinde, du stuffing, des mashed potatoes, une « casserole », faire ma cranberry sauce, faire du gravy maison, et une pumpkin pie avec la pâte faite maison itou, et puis un autre dessert pour compléter parce que deux desserts, c’est quand même un peu la décadence totale quoi.
Spoiler alert : J’ai tout fait. (sauf la pâte de la pumpkie pie. J’avoue. Voilà.) Lire la suite
J’ai voulu faire style et intituler ça « Soupe Chou frisé et pommes de terre » mais de un, c’est long, de deux je sais jamais trop où c’est qu’on case les majuscules dans ce genre de titre. Sans majuscules, c’est plat, avec des majuscules partout on dirait du SkYbLoG, et j’arrive pas à trouver un entre-deux convaincant. D’où dilemme. D’où Choupatate. De toute façon, si vous veniez ici pour ma maîtrise de la langue française, ça se saurait.
De la soupe, donc. Car de temps en temps, il fait froid en Californie. Si. Genre la nuit, des fois, il fait entre 0 et 10°C. En soi, je concède que c’est pas si terrible. Mais ce serait oublier l’isolation de qualité, due à des murs en papier crépon, des portes courant-d’air-ophiles, et des vitres de compet’ qui sont au double vitrage ce que Magicarpe est à Dracaufeu.
Du coup, on a froid. D’où soupe. CQFD et tout.
En plus la soupe, c’est bon, c’est gesund, c’est plein de légumes, ça rend l’œil brillant, le corps chaud et la papatte alerte.
Enfin chez les autres. Moi je suis physiquement incapable de faire une soupe sans pomme de terre, crème et fromage, donc il paraîtrait que ça limite l’intérêt diététique. Mensonge. Tout le monde sait que les soupes et les salades, même noyées dans le fromage, la sauce et les croûtons, sont des aliments de RÉGIME. Lire la suite
Il faut croire que ces temps-ci, tout se ligue pour m’y faire penser.
Je viens de commencer Whispers, de Dean Koontz. Bien entendu, au chapitre 2, l’héroïne (qui par ailleurs suscite en moi un ennui et une frustration extrême, possiblement dus à sa réactivité de bisounours catatonique… je suis du coup moyennement emballée par le bouquin pour le moment) se fait assaillir chez elle par un intrus, qui attendait qu’elle rentre caché derrière son canapé. L’angoisse.
Il y a quelques jours, je farfouille Reddit comme à mon habitude, et je tombe sur ça : http://imgur.com/gallery/zChSf Vrai, pas vrai, en tout cas l’idée reste flippante, surtout quand des faits divers comme celui-ci sont linkés dans les commentaires. Angoisse again.
Forcément, le concept me mettant pas particulièrement à l’aise de base (tendre euphémisme), il m’arrive de rêver de ce genre de choses. Dernier cauchemar en date, bien entendu : moi + grande maison pleine de portes + des gens cachés sous le lit ou qui essaient de rentrer = vous reprendrez bien une tranche d’angoisse? Lire la suite
Recette n°2, que j’ai testée pour la seule et unique raison qu’il restait un fond de purée de citrouille à finir après mes gâteaux de la dernière fois.
Et puis très franchement, on ne mange jamais assez de trucs à la citrouille. Ni de cookies.
Et puis Mr C est présentement en train d’écrire un article fascinant sur la cailloutologie-non-caillouteuse (enfin c’est toujours de la cailloutologie quoi, mais… y a plus de cailloux. Allez comprendre), et je sens que c’est pas la joie : il transpire, il pousse des râles de mécontentement, de temps en temps il fait des prises de karaté en grognant… Le nervous breakdown était proche : il avait BESOIN de ces cookies. Si. (Suffit de voir comme il les engloutit depuis tout à l’heure.)
Bref, c’est l’heure de manger.
Encore une photo laide. Navrée.
Histoire de me motiver un brin à remplir ce blog, j’inaugure une nouvelle catégorie : les recettes de cuisine.
J’ai pas mal de temps pour cuisiner ici, et même si je suis partie de très bas, je commence à pas trop mal me débrouiller, à modifier de temps en temps des recettes, voire à innover quand je trouve pas exactement ce que je veux. Cette catégorie va être un bon moyen de rassembler les recettes déjà faites, les modifications, les photos (très moches, vous êtes prévenus) des produits finis… Au maximum je vais essayer de faire des correspondances entre mesures US et mesures françaises.
Trêve de blabla, on commence.
Première recette donc: attention, c’est sucré et décadent, donc âmes sensibles et diabétiques s’abstenir.
Ça manque de filtre Instagram, tout ça.
Je voulais vraiment appeler ce post « Super Guava Adventures » mais je me rends compte à quel point ce serait un gros mensonge.
Tout commence par une invitation à un barbecue potluck hier soir. Potluck, ça veut dire avec tout le monde qui ramène quelque chose à manger, et on partage tout ça. Un concept qui porte très certainement un nom en français, mais là tout de suite j’ai pas de mot qui me vient à l’esprit. Bref, du coup, surtout pour un club qui réunit tout plein d’étrangers, c’est le méga bon plan pour manger des trucs mystérieux et très souvent trop bons (des gâteaux de patate douce, des œufs marinés à la sauce soja, des genre de croquettes de pommes de terre au bœuf,…) et j’ai tendance à goûter gaillardement n’importe quoi. Sur la table, entre deux aliments clairement identifiables, je suis tombée sur des fruits ressemblant de loin à des citrons. J’ai interrogé les gens autour, mais ils avaient pas l’air plus avancés que moi. La peau était un peu plus douce que celle d’un citron, et une odeur sucrée et un peu douceâtre se dégageait du fruit. On a pas osé goûter. Lire la suite
Je préviens, ça va encore être la fête dans cet article.
Là, maintenant, je me sens mal. J’ai du mal à mettre des mots là dessus, du coup je passe mon temps à effacer les phrases à peine écrites. D’habitude, j’écris dans mon journal, bien à l’abri et sans la possibilité d’effacer. Ça a déjà pris un certain temps pour que j’arrive à écrire la vérité, et je ne le fais que parce que je sais que je ne le montrerai jamais à personne.
L’exercice sur le PC, sur un blog, en phase de publication, c’est autre chose. Mais je veux essayer quand même. Je sais pas si ça va aider, je sais pas ce que ça va donner, je sais pas si c’est une bonne idée. Mais j’essaie. Lire la suite
Chamoulox ! 